Kounevan's Blog

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L’apprentie bénévole

J’ai toujours été impressionnée par la mobilisation massive des Français pour des événements comme le Teleton, le Sidaction, les Restos du Cœur, et bien d’autres encore… Ce que je trouve admirable, c’est aussi le nombre d’associations caritatives et l’efficacité de la récolte de fonds lors de catastrophes naturelles par exemple. La France, pour moi, a une longue tradition dans le domaine de la solidarité, et j’ai appris beaucoup ici sur le partage et la générosité.

Pour dernières fêtes de fin d’année, j’ai décidé de me lancer et de faire du bénévolat. Les possibilités ne manquaient pas: distribuer des repas de Noël dans des hôpitaux, animer des fêtes pour des personnes sans domicile fixe, faire des petits travaux pour une association ou vendre des cartes de vœux au bénéfice des enfants malades. J’ai passé deux après-midi, les 22 et 23 décembre, à téléphoner à des associations parisiennes pour trouver une petite place. A ma plus grande surprise, tout était complet (et il est vrai que je me suis prise en peu tard!). J’étais triste et contente à la fois. C’est une bonne chose qu’autant de gens se mobilisent pour les autres à ce moment de l’année.

Puis, un mois plus tard, j’ai reçu un coup de fil de l’association Artisans du Monde, que j’avais sollicitée, pour vendre dans leur boutique des produits issus du commerce équitable. Je me suis rendue rapidement dans leur petite boutique coquette du 14e arrondissement à Paris, 48 rue Didot. Je fus très chaleureusement accueillie par Noémie, la jeune vice-présidente, et Laurence, une bénévole.

Une semaine plus tard, je faisais déjà ma première demi-journée en tant que vendeuse-bénévole. Au programme, ménage, poussière, et aussi découverte des produits, conseil aux clients. Quand j’étais étudiante, je comptais beaucoup sur mes petits boulots en tant que vendeuse, caissière, serveuse, et j’étais habituée à faire des comptes, a servir de nombreux couverts, a vendre des produits chers à des clients exigeants dans des boutiques et des restaurants de luxe. Mais cette fois, pour la première fois, j’étais face à des clients qui s’intéressaient véritablement aux produits : d’où viennent-ils ? Comment sont-ils faits ? Par qui, dans quelles conditions ? Il n’y avait pas trop de monde à la caisse, alors j’ai pu prendre le temps de discuter avec eux.

Grace à cette expérience, j’ai également goûté une inoubliable tasse du thé aux épices et découvert un délicieux chocolat au lait. Je me suis dit que chaque semaine j’allais découvrir un nouveau produit. Et depuis, j’ai goûté le jus de mangue (miam), des amandes de taille impressionnante et des biscuits au miel qui m’ont rappelé ceux de ma grand-mère.

Apres cette journée d’initiation, la même semaine, j’étais conviée à une réunion de bénévoles pour discuter de la vie de la petite boutique. C’était mon baptême officiel : j’ai découvert comment fonctionne une association, la motivation et l’enthousiasme des vingt volontaires, la détermination nécessaire pour faire face à la crise. J’étais surprise de voir l’implication de tous, qui cherchaient vraiment à imaginer des solutions innovantes. Chaque idée était prise en compte et donnait lieu à débat – chose que j’ai rarement rencontrée dans le monde de l’entreprise…

Avec cette première expérience, ma petite carrière en tant que bénévole a bien démarré et j’ai envie de retourner dans la boutique de la rue Didot. Et vous aussi, si vous avez l’occasion d’y passer, de gouter aux saveurs venues d’ailleurs, ou même de participer comme bénévole, faites-le ! Vous serez surpris par l’accueil qui vous sera réservé et par l’ambiance motivante qui y règne.                                                            

 

J’espère qu’un jour cette énergie au service des autres se rencontrera davantage dans mon pays, la Bulgarie, où les crises économiques et les périodes de transition ont un peu endormi les esprits.

mars 2, 2010 Posted by | bénévolat | Laisser un commentaire

Evgeni Plushenko-le vrai champion, c’est lui

Le patinage artistique, qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes, en couple ou en solo, reste l’une des disciplines les plus controversées. Il est souvent associé à des histoires sombres. Il suffit de nous rappeler l’affaire Harding-Kerrigan en 1994, l’histoire de corruption russe et de pression sur le juge français Marie-Reine Le Gougne en 2002, et tout récemment l’affaire de lobbying et l’échange d’email impliquant le juge américain Joseph Inman.

Cette année, de nouveau, nous assistons à une véritable tragédie avec le patineur français Brian Joubert qui nous fait part de ses émotions dans des interviews évoquant ses chutes, ses regrets, ses confidences et l’extraordinaire exploit du couple chinois Shen Xue et Zhao Hongbo sur le podium. Le patinage artistique n’est plus seulement un sport, mais une production semblable à « big brother » ! Il offre certes, un plaisir visuel mais ce n’est pas le public qui décide. Le show, le spectacle gagne sur la technique, la complexité des sauts et la glisse. L’exemple de la médaille d’or d’Evan Lysacek témoigne de ce renversement. On ne peut pas rester muet après la déclaration de patineur russe Evgeni Plushenko pour la télévision russe RTR concernant l’absence d’un quadruple saut dans le programme libre de son rival: « que quelqu’un monte sur la plus haute marche du podium avec la médaille d’or autour du cou en ayant juste fait des triples sauts, pour moi, ce n’est pas une progression, mais une régression parce que les triples, on en fait depuis 10 et même 20 ans. »

Pour une fois je suis d’accord avec Philippe Candeloro qui ne cachait pas son regret derrière les micros de France 2, évoquant que cette médaille d’Evan Lysacek est une bonne chose pour les Etats-Unis, privés de l’or olympique dans cette discipline depuis pas mal d’années. Mais cela se fait au détriment du patinage mondial qui perd en technicité. Et pour une bonne partie des spécialistes, des amateurs ou des passionnés, le vrai champion de Vancouver reste le russe Evgeni Plushenko. Il suffit de revoir ses prestations dans le programme court du 16 février et du programme libre. Il fit part d’un réel talent artistique, d’une maîtrise technique et d’un mental en fer. Champion olympique de 2006, triple Champion du monde, cinq fois Champion d’Europe, quadruple Champion de la Finale du Grand Prix et huit fois Champion de Russie, le palmarès d’Evgeni Plushenko parle de lui-même. A 27 ans, après une retraite de trois ans et demi, l’ours de Sibérie a voulu de nouveau ramener la médaille d’Or en Russie en attendant le renouvellement de la génération russe des patineurs. A cet effet, il mérite la première place et il rentre dans l’histoire. Pour cela, pas besoin des juges pour en décider !

février 21, 2010 Posted by | Sport-JO Vancouver | Un commentaire

Entre les lignes

Nous vous proposons un passe temps drôle et amusant avec des tests et des jeux. Faites l’expérience et, vous verrez, parfois les résultats peuvent s’avérer très révélateurs, comme celui que j’ai découvert avec Le Figaro. De mon cote je vous propose  une sélection de tests kounevan blog. Faites les et je vous envoie les résultats sous 48 heures. Si vous avez d’autres liens a nous proposer, n’hésitez pas à nous  en faire part.

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février 8, 2010 Posted by | le passe temps amusant | Laisser un commentaire

A TABLE

                                                   La Cuisine de chez nous- Dans cette rubrique, je vous invite de partager avec nous vos recettes, vos idées et conseils cuisine. Des plats, des saveurs et des épices qui viennent de vos pays et des différentes régions du monde.  Racontez-nous également vos visites dans des  restaurants dont la cuisine traditionnelle d’un  pays vous a plu. Et voila comment on écrit notre propre guide Michelin!

Et pour inaugurer cette rubrique, je vous propose de faire un voyage au cœur des Balkans et de découvrir la cuisine bulgare avec quelques recettes et explications.

La cuisine bulgare- Si vous êtes un bon gourmand qui apprécie les plats copieux et épicés, la cuisine des Balkans ne vous laissera pas indifférent.  Cette région a connu de nombreuses communautés ethniques (des  Thraces, des Grecs, des Romains, des proto-Bulgares et des  Slaves)  qui, au fil du temps, ont mélangé leurs style de vie et leurs traditions culinaires.

Tel est le cas de la traditionnelle cuisine bulgare qui se distingue par sa grande variété d’épices (feuilles de laurier, paprika…) et de condiments tels que les oignons, l’ail et le poivron rouge.  De nombreux plats de viande sont constitués de grillades et de brochettes. Il existe aussi une grande variété de plats à base de légumes qu’on a l’habitude de cuire simultanément  sans oublier l’ingrédient d’excellence, le  plus utilisé: le yaourt.  

Ce sont des plats frais et  savoureux, tels que – moussaka, gyuvech, imambayalda, kyopoolu, pilaf, baklava et le kadaif qu’on trouve aussi bien en Bulgarie, en  Grèce et en Turquie. 

Quant à la pâtisserie bulgare,  elle porte l’héritage de longues années passees sous l’Empire Ottoman.

Voici une recette facile que vous pouvez  préparer et servir en toute simplicité, comme entrée…

 

Mousserons farcis au bacon


Ingrédients:

  • 1kg de mousserons frais de taille moyenne (champignons qui se recolte principalement en mars-avril)
  • 300 g de bacon
  • 1 oignon
  • 100 kg de fromage de type Gouda (dont le goût se rapproche le plus du goût du fromage bulgare  de Kashkaval)
  • Sel
  • poivre
  • beurre  

Préparation: 

Coupez le bacon et l’oignon en petits morceaux et faites les cuire dans une poêle. Ajoutez ensuite de sel et de poivre.  Lavez  soigneusement les mousserons et mettez un peu de sel et du beurre sur chacun d’eux. Faites les cuire 10-15 min au four (180-200). Et à la fin de la cuisson, ajoutez les morceaux de Gouda et faites les fondre 5 minutes.

Pommes au miel

Ingrédients:

4 pommes ( taille moyenne, Goldan)                                         
80 g de raisin sec
100 g de miel
100 g de noix pilées
150 ml  de vin blanc
300 g de fromage blanc
la peau d’un citron (coupée en tout petits morceaux)

Préparation:

Lavez les raisins secs et trempez les 30 min dans le vin blanc. Lavez et retirez le cœur des pommes et mettez-les dans un plat en ajoutant un peu d’huile sur le fond du plat. Faites cuire les pommes dans un four 30 min en ajoutant le vin blanc. 10 minutes avant de les sortir ajoutez dans chaque pomme le raisin sec, le fromage blanc, le miel, les noix, la peau du citron. Laissez les 5-10 minutes encore.

janvier 20, 2010 Posted by | la cuisine de chez nous | Un commentaire

Pour commencer

Pour commencer

Voici les premières lignes d’un blog dont je repousse le premier cri de naissance depuis pas mal de temps. Après des jours et des nuits de réflexion sur un sujet qui me passionne,  j’hésitais  entre la natation,  les films en noir et blanc de Charly Chaplin et la musique tzigane.

Mais en plein débat sur l’identité nationale et après plusieurs années passées en France,  j’avais envie de faire autre chose et de réunir autour de moi des gens différents, des gens qui viennent de loin, des étudiants, des employés, des commerçants, des artisans, des cadres et tous ceux qui ont envie de se réunir autour d’une même communauté.

L’idée…

Je souhaite que ce blog devienne  une plate-forme collaborative et présente une autre face de l’immigration en France. Celle de la découverte et de l’apprentissage de tous les jours, celle qui s’étonne et qui s’adapte tout en gardant l’authenticité de ses origines.

Pour qui ?

Ce blog s’adresse donc aux immigrés, aux  étudiants étrangers, aux couples mixtes et à tous ceux qui ont quitté leur pays pour venir en France. Ceux qui ont vécu le choc des cultures, l’apprentissage d’une autre langue, la découverte d’un autre système. Pour tous ceux qui ont vécu les difficultés, les fêtes et les anniversaires loin de leur famille, dans les aéroports ou seuls chez eux…

Pourquoi ?

Parce que j’ai envie de réunir ceux qui veulent épouser la culture française et qui la découvrent tous les jours. Ceux qui décident  de rester optimistes malgré tout et qui, chaque fois qu’ils rentrent dans leurs pays natal, pensent à améliorer les choses en se nourrissant de leur expérience. Ceux qui restent authentiques et qui amènent leur propre diversité et le savoir-vivre que les français apprécient tant chez eux.

Et si je dois donner une définition  à ce qu’est un immigré aujourd’hui à l’heure de la mondialisation,  je dirais  que c’est quelqu’un qui apporte le meilleur de ses origines et de tout ce qu’il a vécu avant.

Comment faire ? Je vous propose à vous tous qui vous sentez concernés de raconter vos expériences, vos histoires, vos découvertes  et tout ce que vous avez appris durant votre séjour. Je suis sûre qu’à travers les différentes rubriques  et témoignages (portant sur la culture, la musique, la cuisine et le portrait du mois) vous pourrez contribuer à l’enrichissement de ce blog et à la création d’une communauté qui nous appartient et qui est bien à nous, d’une communauté ouverte à tous  et qui soit le symbole de notre diversité.

Natalia Kouneva

janvier 20, 2010 Posted by | Uncategorized | Laisser un commentaire